Fnac Darty, ouvertures magasins et modernisation : qui ne s’est jamais demandé si ces grandes enseignes allaient encore investir dans le physique, à l’heure où le e-commerce dévore tout ? Moi le premier. Et pourtant, la dernière annonce du groupe m’a surpris — positivement.
Un coup d’œil aux chiffres clés
| Objectif Fnac Darty | Détail |
|---|---|
| Ouvertures prévues | 150 nouveaux magasins d’ici 2030 |
| Modernisation | Plus de 200 magasins rénovés |
| Abonnés visés | 4 millions d’ici 2030 (2M aujourd’hui) |
| Cash-flow libre 2025-2030 | 1,2 milliard d’euros |
| Marge opérationnelle visée | + de 3 % en 2030 (contre 2,3 % en 2024) |
Pourquoi une telle stratégie ? Et surtout, est-ce crédible ?
Je me suis posé ces questions en lisant leur plan “Beyond everyday”. Ce n’est pas juste un plan de croissance classique. On parle ici de transformation complète. Enrique Martinez, le directeur général, veut recentrer l’expérience client autour de trois piliers simples :
- Déployer les services d’abonnement (comme Darty Max, que j’utilise personnellement pour faire réparer mon lave-linge sans frais surprises).
- Moderniser les points de vente physiques pour y injecter plus de proximité, d’émotion, de conseil.
- Partager leur expertise logistique et technologique avec d’autres entreprises. Eh oui, Fnac Darty veut aussi devenir un prestataire de services.
Des magasins plus humains, plus utiles
Un jour, alors que je faisais réparer un casque audio à la Fnac, j’ai été bluffé par la qualité de l’accueil. Et c’est ça qu’ils veulent pousser à l’extrême. Le magasin devient une plateforme de services, et non plus un simple lieu d’achat.
« Le magasin jouera un rôle central », affirme Martinez. Et franchement, ça me parle. Car malgré Amazon et les livraisons express, j’aime encore voir, tester, discuter avant d’acheter.
Voici ce que le groupe compte améliorer :
- Expérience client plus fluide, avec parcours simplifié et conseils experts
- Réparation et recyclage : déjà 2,6 millions de produits réparés en 2024, ils visent un million de plus d’ici 2030
- Valorisation culturelle : artistes, éditeurs, libraires… Fnac Darty veut devenir leur allié
Une expansion ambitieuse mais structurée
Le rachat d’Unieuro, leader italien de l’électroménager, va rapporter gros : 20 millions d’euros de synergies par an. Cette opération, je la trouve stratégique : elle ancre Fnac Darty dans une dimension européenne qui lui manquait. Et ce n’est peut-être que le début : d’autres acquisitions sont déjà envisagées.
Et les services dans tout ça ?
Aujourd’hui, les services représentent 15 % du chiffre d’affaires mais 25 % de la marge opérationnelle. L’objectif est de faire grimper cette marge à 30 %. Perso, j’ai testé plusieurs services chez eux — et la praticité me gagne : pas besoin de courir partout, tout est centralisé.
Fnac Darty s’appuie aussi sur ses forces cachées :
- Marketplace : ils mettent en relation vendeurs et acheteurs directement sur leur site
- Publicité ciblée : grâce à leur base client, ils comptent atteindre 2 % du chiffre d’affaires en 2030 via ce levier
Un modèle qui allie local et digital
Ce que j’apprécie dans cette stratégie, c’est qu’elle ne rejette pas le digital, mais l’intègre au service du physique. Ils ne veulent pas opposer les deux mondes, mais les faire dialoguer.
Leur modèle omnicanal se renforce, avec :
- Un site toujours plus performant
- Des magasins plus expérientiels
- Des services qui fidélisent : de l’abonnement à la réparation en passant par le conseil
Ce que je retiens
Je suis souvent sceptique face aux grands plans stratégiques, mais ici, je vois une vraie cohérence. Fnac Darty ne cherche pas seulement à ouvrir plus de magasins, mais à transformer le commerce de détail en plaçant l’humain, l’utilité et la fidélité au centre.
Fnac Darty, ouvertures magasins et modernisation : voilà un duo de mots qui fait sens quand on sait que, derrière chaque rayon modernisé ou boutique ouverte, c’est une nouvelle promesse qui se tisse entre la marque et ses clients.


