40000 entreprises en faillite en un an : décryptage des causes de ce phénomène alarmant

Le paysage économique français traverse une période particulièrement préoccupante en 2025, avec un nombre record d’entreprises en défaillance. Selon une étude récente, plus de 66 000 sociétés ont cessé leur activité en un seul an, un chiffre inédit depuis la crise financière de 2009. Derrière cette montée alarmante, se cachent des facteurs multiples : la persistance de difficultés conjoncturelles, la fin progressive des dispositifs de soutien post-Covid, et des problématiques structurelles touchant aussi bien les PME que les grands groupes. Si certains analystes évoquent un simple phénomène de « rattrapage » des faillites évitées durant la pandémie, d’autres soulignent un changement profond dans l’environnement économique, marqué par une inflation persistante, une croissance molle et une dégradation de la solvabilité des entreprises. Ce contexte lourd accentue la fragilité de nombreux acteurs, à une époque où la concurrence mondiale s’intensifie, rendant la survie encore plus difficile pour les structures en difficulté.

Les causes majeures de la montée spectaculaire des faillites en 2025

Plusieurs éléments expliquent l’augmentation des défaillances d’entreprises cette année. Parmi eux, la persistance d’un contexte économique difficile qui limite la croissance et met à mal de nombreux modèles d’affaires traditionnels. La remontée des taux d’intérêt, liée à une politique monétaire plus restrictive, a également lourdement pesé sur le financement des PME. Par ailleurs, la hausse des coûts de production, notamment en énergie et en matières premières, a réduit la marge bénéficiaire de nombreux acteurs économiques.

Enfin, la pandémie de Covid-19, si elle a été en partie surmontée, a laissé des scars durables, notamment un retard dans la restructuration des secteurs stratégiques et une fragilité accrue pour les entreprises peu résilientes. La faiblesse persistante de certains secteurs, tels que la construction ou le commerce, accentue la problématique, avec des défaillances régulières et souvent spectaculaires.

Secteurs les plus touchés Nombre de faillites en 2025
Construction plus de 12 000
Commerce environ 10 500
Transport et logistique plus de 8 000
Restaurations et hôtellerie environ 6 500
Industrie manufacturière plus de 5 000

Facteurs aggravants pour la pérennité des entreprises

  • Crise énergétique et augmentation des coûts
  • Difficultés d’accès au crédit
  • Instabilité macroéconomique et incertitude politique
  • Pression concurrentielle accrue à l’échelle mondiale
  • Retard dans l’innovation et la transformation digitale

Face à cette situation, plusieurs entreprises tentent de se restructurer ou de se réinventer. Toutefois, pour certaines, ces efforts n’ont pas suffi. Le cas de Carmat, par exemple, souligne la gravité du phénomène lorsqu’un acteur clé évoque la cessation de paiement imminent, illustrant comment des crises internes et externes peuvent précipiter la chute d’une entreprise pionnière dans son secteur (en savoir plus).

Les secteurs en crise : un impact direct sur l’emploi et l’économie locale

En 2025, la montée des faillites touche tout particulièrement des secteurs clés de l’économie française. La construction, secouée par la hausse des coûts et la baisse de la commande publique, voit ses entreprises s’effondrer à grande vitesse. Même chose pour le commerce, à la fois en ligne et traditionnel, où la concurrence étrangère et l’érosion des marges fragilisent les PME.

Ces défaillances massives ont un impact immédiat sur l’emploi. Si l’on considère que près de 260 000 emplois ont été menacés rien qu’en 2024, la tendance se confirme en 2025. Certaines entreprises résistent, comme celles qui organisent un rachat collectif ou inspirent un véritable mouvement de solidarité pour la sauvegarde des savoir-faire français (découvrir ces initiatives).

Impact sur l’économie locale et les dynamiques sociales

  1. Réduction des investissements locaux
  2. Déstabilisation des chaînes d’approvisionnement
  3. Augmentation du chômage temporaire ou durable
  4. Sensibilisation des acteurs aux enjeux de la reprise
  5. Mobilisation collective pour la sauvegarde des emplois

Les stratégies pour faire face à la crise et éviter la faillite

Les entreprises confrontées à un risque accru de faillite tentent désormais différentes stratégies. Parmi elles, l’accélération de leur transformation digitale et une gestion proactive de leur dette. L’importance de l’assurance professionnelle se révèle cruciale pour pallier certains risques et sécuriser leur activité, comme l’attestent plusieurs acteurs du marché (en savoir plus).

Pour certains, la solution réside aussi dans une approche innovante de leur modèle d’affaires ou dans la recherche de partenaires stratégiques. Des entreprises ont même choisi de bénéficier d’un accompagnement médical ou social pour leurs collaborateurs, témoignant d’un management responsable et solidaire dans un contexte encore difficile.

Initiatives concrètes et exemples inspirants de relance

  • Rachat collectif et coopératives
  • Restructurations financières et opérationnelles
  • Partenariats avec des start-ups innovantes
  • Programmes de recyclage et de reconversion professionnelle
  • Mobilisation locale et action citoyenne pour sauver les savoir-faire

Le cas de Duralex illustre parfaitement cette dynamique. Après une période de forte baisse, une équipe de salariés s’est mobilisée pour racheter l’entreprise, illustrant la volonté collective de préserver un patrimoine industriel et artisanal français (découvrir cette initiative).

Vers une transformation durable pour limiter la vague de faillites

Les mesures d’accompagnement, qu’il s’agisse de financement, de soutien à l’innovation ou de conseils en gestion, jouent un rôle déterminant pour tenter d’endiguer cette crise. Le gouvernement, les banques et les acteurs privés mettent en place des dispositifs pour favoriser la reprise et la résilience du tissu entrepreneurial (plus d’informations).

En parallèle, la sensibilisation à la digitalisation, à la transition écologique et au développement durable représente une étape essentielle pour préparer l’après-crise et éviter de nouvelles défaillances massives.

Les leçons à tirer pour l’avenir

  • Adopter une gestion proactive du risque
  • Favoriser l’innovation et la transformation digitale
  • Renforcer l’accompagnement des PME
  • Favoriser la coopération entre acteurs publics et privés
  • Intensifier la diffusion de bonnes pratiques et d’histoires à succès

Questions fréquentes sur l’augmentation des faillites en France

Quelle est la principale cause de la augmentation des faillites en 2025 ? La conjonction d’un contexte économique difficile, marqué par la hausse des coûts, la hausse des taux d’intérêt et l’incertitude politique.

Quelles sont les industries les plus touchées ? La construction, le commerce, le transport, et l’industrie manufacturière figurent parmi les secteurs les plus affectés.

Comment les entreprises peuvent-elles se protéger contre la faillite ? En adoptant une gestion de risque rigoureuse, en accélérant leur digitalisation et en se tournant vers des dispositifs d’aide financière et d’assurance.

Existe-t-il des exemples positifs de relance ? Oui, certains acteurs mobilisent leur collectif pour racheter leur entreprise ou s’associer avec des start-ups innovantes, illustrant la volonté de transformer la crise en opportunité.

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