Une entreprise expérimente la semaine de 4 jours : son personnel réclame maintenant un travail continu, 7 jours sur 7 !

Alors que la tendance à la réduction du temps de travail continue de gagner du terrain dans le monde professionnel, une entreprise innovante a récemment bouleversé les standards en expérimentant la semaine de quatre jours. Pourtant, cette démarche, qui promettait davantage de bien-être et de productivité, semble aujourd’hui provoquer une demande inattendue : celle d’un travail étendu, 7 jours sur 7. En 2025, ce paradoxe illustre à quel point les modèles d’organisation du travail sont en pleine mutation, souvent sous l’effet d’une nouvelle dynamique engagée par les employés eux-mêmes.

Une organisation de travail flexible qui révolutionne les habitudes professionnelles

À Cardiff, Lumen, une petite société de conseils en SEO, a tenté une expérience hors norme. Dès les premières semaines, les résultats ont été convaincants : une augmentation notable de la productivité, associée à un accroissement du bien-être au sein de l’équipe. Le PDG, Aled Nelmes, a rapidement décidé d’aller plus loin en adoptant une organisation de 32 heures hebdomadaires, sans contrainte de jours ou d’horaires. La seule obligation reste de tenir trois heures de réunions ou de formations hebdomadaires pour maintenir un esprit d’équipe fort.

Selon lui, la clé du succès réside dans la confiance plutôt que dans le micro-management. Il affirme : « On suppose à tort qu’un horaire strict favorise la productivité. Or, chaque collaborateur a ses propres rythmes et préférences. »

Certains employés ont initialement été sceptiques, mais la majorité s’est rapidement adaptée à cette souplesse. Résultat : ils gèrent leur travail tout en conservant une vie personnelle équilibrée, sans renoncer à leur efficacité. L’approche à Cardiff pose une question cruciale : peut-on totalement repenser la relation au temps dans le monde du travail ?

Les entreprises en quête d’un modèle durable pour préserver leur performance

Arguments en faveur de la semaine de 4 jours Exemples concrets
Augmentation de la productivité Lumen : +15 % de résultats après 3 mois d’expérimentation
Meilleur équilibre vie pro/perso Employés plus heureux, moins de stress
Réduction du stress et des erreurs Baisse de 20 % des incidents liés à la fatigue
Soutien à la parentalité et à la santé mentale Plus de temps pour la famille et les activités de détente
Adoption durable dans 90 % des entreprises Résultats observés jusqu’à 12 mois après la mise en œuvre

Une étude récente montre que réduire le temps de travail sans rogner sur les revenus, favorise un état d’esprit positif et une meilleure efficacité. Les entreprises qui ont adopté cette formule constatent une baisse des erreurs et une augmentation du bien-être global. Mais cette nouvelle configuration soulève également des questions, notamment sur la demande croissante de certains salariés pour un travail 7 jours sur 7, voire 24 heures. Quelles en sont les raisons ? Et comment cette aspiration pourrait redéfinir le concept même de flexibilité ?

L’émergence d’un besoin paradoxal : travailler toujours plus pour certains

Depuis la mise en place de cette expérience, certains collaborateurs, généralement impliqués dans des secteurs hyperconnectés, ont commencé à réclamer davantage de liberté. Leur souhait ? Travailler en continu, 7 jours sur 7, pour profiter pleinement des avantages offerts par cette flexibilité accrue. Comment expliquer cette mutation ?

  • Une quête de reconnaissance et d’autonomie renforcée
  • Le besoin de s’adapter à une vie personnelle plus flexible
  • Une perception de la disponibilité permanente comme un avantage professionnel

En pratique, ces employés souhaitent pouvoir structurer leur emploi du temps selon leurs préférences, et non plus selon un cadre rigide. Certains évoquent également une volonté de suivre des formations ou de développer des compétences en dehors des heures classiques, favorisant une montée en compétences continue.

Les risques d’un modèle qui pourrait devenir… inadapté

Ce désir de travailler à toute heure soulève néanmoins des enjeux : la surcharge, le burn-out ou la perte de repères. Avoir accès à la liberté totale n’est pas sans conséquences : il peut devenir difficile de délimiter vie privée et vie professionnelle. L’enjeu est aussi de préserver la santé mentale face à cette exigence de disponibilité sans limite.

Une étude de la Fondation de la Santé Mentale montre que, si la flexibilité est bien encadrée, elle peut renforcer l’implication, mais qu’à l’inverse, une absence de frontières mène rapidement à une dégradation du bien-être. La clé réside dans un équilibre adapté, permettant à chacun de tirer parti de cette nouvelle donne sans en subir les effets néfastes.

Des questions ouvertes : et si la semaine de 4 jours allait évoluer ?

Alors que cette dynamique semble s’accélérer, plusieurs questions se posent. La première concerne la durabilité de cette organisation : pourra-t-elle s’adapter à tous les secteurs et à toutes les entreprises ? Ensuite, la demande pour une continuité 7/7 pourrait-elle faire évoluer la perception du travail comme un service non-stop ? Enfin, comment les législations et les syndicats réagiront-ils face à ces nouvelles attentes ?

À l’heure où la frontière entre vie professionnelle et vie privée devient de plus en plus floue, il est clair que le modèle du futur devra prendre en compte ces paradoxes pour construire une organisation du travail à la fois humaine, efficace et innovante.

FAQ : ce que vous devez savoir sur la semaine de 4 jours en 2025

Cette organisation est-elle applicable à tous les secteurs ?
Non, certains métiers nécessitant une présence physique ou une intervention continue restent difficiles à adapter.
Quels sont les principaux bénéfices ?
Un mieux-être général, une productivité accrue, et une réduction du stress et des erreurs.
La demande pour le travail 7/7 est-elle répandue ?
Oui, dans certains secteurs ultra-connectés, cette aspiration se développe mais reste minoritaire.
Quels risques pour la santé mentale ?
Une surcharge ou une absence de délimitation entre vie personnelle et professionnelle peut entraîner épuisement ou burn-out si mal encadrée.
Comment faire évoluer la réglementation ?
Les législateurs devront s’adapter pour encadrer ces nouvelles modalités tout en protégeant les droits des salariés.

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